Vous vous êtes renseigné sur les différents statuts et devenir auto-entrepreneur est la meilleure solution pour que vous puissiez donner naissance à votre projet ? Si ce statut vous permet de bénéficier de démarches de création d’entreprise simplifiées, vous devez tout de même vous acquitter de certaines. Voici toutes les étapes à respecter.

Déclarer son activité pour devenir auto-entrepreneur

Vous avez obligation de prévenir les administrations de votre projet de devenir auto-entrepreneur. Pour cela, vous pouvez faire une déclaration sur internet qui peut se faire facilement sur espace-autoentrepeneur.com ou après du CFE (Centre de Formalités des Entreprises) de l’administration dont vous dépendez. En effet, si vous exercez une activité libérale, il s’agit de l’URSSAF, de la CCI si vous avez une activité commerciale, de la CMA si votre activité est artisanale ou encore le greffe du tribunal de commerce pour les agents commerciaux.

Il faut savoir que si votre activité est artisanale, commerciale, vous devez vous enregistrer auprès du RCS afin d’obtenir un kBis.

Cette étape validée, vous recevrez alors votre numéro de SIRET, il vous est nécessaire pour vous inscrire sur le site des auto-entrepreneurs. Vous recevrez également une notification vous rappelant votre régime d’imposition concernant vos bénéfices. Vous aurez également les coordonnées de votre interlocuteur fiscal pour payer votre cotisation foncière des entreprises et votre impôt sur les bénéfices. Et, en tant qu’auto-entrepreneur, pour la fiscalité, vous avez le choix entre le prélèvement libératoire sur l’IR ou le régime micro-social.

Le choix de la domiciliation

Devenir auto-entrepreneur vous oblige également à choisir un lieu de domiciliation pour votre entreprise. Cela peut être l’endroit où vous vivez ou bien vous pouvez choisir un service de domiciliation. Il est bon à savoir que si vous déménagez, le changement d’adresse s’effectue gratuitement.

Les formations obligatoires

Si votre prenez le statut d’auto-entrepreneur pour exercer une activité qui est artisanale, vous avez l’obligation de faire un stage payant de 30 heures. Ce stage préalable à l’installation (SPI) vous donne toutes les bases sur la gestion d’entreprise ainsi que les contraintes comptables et juridiques que vous pouvez rencontrer.

Il est essentiel pour vous aider à bien démarrer votre activité et vous donner toutes les chances pour que votre micro-entreprise soit un succès.

Une assurance professionnelle

Comme indiqué ici, il est de votre intérêt de souscrire un contrat d’assurance et cela est d’autant plus vrai si vous souhaitez devenir auto-entrepreneur. Cette assurance professionnelle également RC Pro vise à couvrir les dommages que vous pourriez causer à autrui. Dans le cas de ventes, elle couvre aussi les dommages que vos produits pourraient engendrer.

Il existe également des assurances spécifiques dites multirisques pour vous protéger contre les incendies, le vol et les catastrophes naturelles. D’autres apportent une protection supplémentaire à votre auto si vous l’utilisez dans le cadre de votre activité.

En fonction de celle-ci, choisissez la formule qui vous semble la plus appropriée. Et, si vous êtes artisan, vous devez faire figurer la mention de votre assurance sur vos factures.

Ce que le statut d’auto-entrepreneur implique

Tout d’abord, vous devez déclarer votre chiffre d’affaires tous les mois ou chaque trimestre selon la formule que vous aurez choisie lors de votre inscription. Si vous ne le faites pas dans les délais, vous devrez vous acquitter d’une pénalité.

De plus, même si ce statut vous permet d’avoir une comptabilité allégée, vous avez certaines règles à respecter. Ainsi, vous devez ouvrir un compte à usage professionnel qui sera dédié à votre micro-entreprise.

Une fois toutes ces étapes effectuées, vous pouvez enfin développer votre projet !