Une polémique sur la présence de diacétyle dans des recharges de cigarettes électroniques aux Etats-Unis a fait grand bruit il y a quelques semaines. Cette nouvelle nous a fait comprendre que la provenance des produits pouvait expliquer leur éventuelle toxicité ou au contraire leur innocuité.
Ceci dit, les pays qui fabriquent les e-liquides les plus suspicieux ne sont pas forcément ceux que l’on croit. Contre toute attente, les liquides de cigarettes électroniques chinois ne posent aucun problème en terme de sécurité sanitaire.
Les e-liquides chinois
La première marque de e-liquides dans les pays asiatiques, c’est Dekang. Et si ces gammes sont parmi celles les moins appréciées en France, elles restent curieusement les plus vendues à l’échelle du monde, et tout particulièrement aux Etats-Unis. Cette popularité outre-atlantique s’explique peut-être par les soupçons dont font l’objet les e-liquides américains. Il est vrai qu’en comparaison, les e-liquides Dekang sont irréprochables sur le plan sanitaire. Ils ne comportent pas d’additifs dangereux et sont tout à fait conformes aux législations européennes. Nous verrons que les choses sont différentes aux Etats-Unis. En France, les e-liquides chinois subissent les préjugés des français sur l’ensemble des produits fabriquées en Chine. Portant, les saveurs proposés par la marque Dekang sont bien plus délicats que bon nombre d’e-liquides francais pas chers.
Les e-liquides américains
Il n’existe aucune réglementation aux Etats-Unis sur ce type de produits. C’est sans doute pour cette raison que 1400 enfants et animaux ont été empoisonnés aux e-liquides en 2014 car les taux de nicotine ne sont pas plafonnés outre-atlantique, contrairement aux pays européens où la nicotine est limitée à 20 mg/ml. C’est peut-être aussi pour cette raison que des concentrations, parfois importantes, de Diacétyle et autres additifs ont été constatées dans des e-liquides fabriquées aux Etats-Unis il y a plusieurs semaines dans une étude conduite à l’Université de Californie. Heureusement que des marques américaines comme Capella proposent des gammes fiables.
Les e-liquides français
Les e-liquides français se vendent bien en France parce qu’elles profitent de l’image positive des produits « Made in France. » Parmi ces enseignes, on peut citer Aromea, arome et liquide, Alfaliquid, Liquideo et Vincent dans les Vapes. Les fabricants français sont pour nous un gage de sécurité. Contrairement à ce que les médias du web ont laissé entendre suite à la parution du rapport de la DGCCRF en 2015, la plupart des e-liquides observés ne présentaient aucun risque. La DGCCRF a seulement mis en évidence des erreurs ou des manquements sur les étiquettes de flacons, pas sur les e-liquides eux-mêmes. D’ailleurs, la DGCCRF a salué les efforts des marques françaises depuis 2014 pour se conformer aux nouvelles réglementations. N’oublions pas que la France est l’un des seuls pays, voire le seul, à avoir mis en place une norme grâce au travail de l’AFNOR. La plupart des recharges de fabrication française respecte cette normalisation, basée pourtant jusqu’à ce jour sur le volontariat.
Les e-liquides anglais
Parmi les fabricants anglais, c’est la marque T-Juice qui tient le haut du pavé. Cette enseigne est connue pour ses e-liquides Red Astaire mais surtout le fameux Colonel Custard, cette saveur de crème anglaise qui est sans doute le All-day le plus répandu en France actuellement et qui a été reproduit par de nombreux fabricants à travers le monde. T-Juice propose ses e-liquides en arômes concentrés pour permettre à ses clients fidèles de réaliser leurs recharges eux-mêmes.